Tout savoir sur la protection sociale en entreprise
Explorez nos articles pour comprendre les enjeux de la santé, de la prévoyance et de la retraite collective, et découvrez comment piloter efficacement vos dispositifs au service de votre politique RH.
Indépendant
04/25 : Quelles garanties pour se protéger quand on tombe malade ?
Être indépendant, c’est être maître de son destin… mais aussi exposé en cas de coup dur. Contrairement aux salariés, les travailleurs non salariés (TNS) bénéficient d’une protection sociale souvent insuffisante en cas de maladie ou d’arrêt de travail. Heureusement, il existe des solutions pour se protéger efficacement.
1 - L’indemnisation de base : très limitée Le régime obligatoire (ex : Sécurité sociale des indépendants) prévoit :
Des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail pour maladie.
Des conditions strictes : avoir cotisé au moins 1 an, et parfois des délais de carence.
Des montants faibles : en moyenne 20 à 60 € par jour, loin de compenser une perte de revenus significative.
Conclusion : sans garanties complémentaires, vous pouvez vous retrouver rapidement en difficulté financière.
2 - La prévoyance : votre meilleur bouclier La solution clé pour se protéger ? 👉 Souscrire un contrat de prévoyance pour indépendant, qui vous garantit :
Le maintien de vos revenus en cas d’arrêt de travail (par une rente ou des indemnités journalières adaptées).
Une protection en cas d’invalidité partielle ou totale.
Un capital décès pour protéger vos proches si besoin.
Ces contrats sont personnalisables selon vos besoins et votre niveau de revenus. C’est un investissement vital pour continuer à faire face à vos charges (loyers, crédits, charges fixes…) même en cas de maladie.
3 - Quelle garantie choisir concrètement ? Voici les points à vérifier :
Niveau d’indemnisation : Couvrez au moins 70 % de vos revenus habituels. Délai de franchise : Plus il est court, plus vite vous serez indemnisé (ex : 3 jours au lieu de 30). Durée d'indemnisation : Jusqu’à la reprise d’activité ou jusqu’à la retraite en cas d’invalidité. Extensions de garanties : Hospitalisation, maladies graves, affections longues durées (ALD).
4 - Astuce fiscale : une protection qui peut être déduite Avec la loi Madelin, vos cotisations de prévoyance sont déductibles de votre revenu imposable, sous certaines conditions. Se protéger devient donc aussi une opportunité fiscale intéressante !
En résumé Sans une bonne protection, tomber malade peut être catastrophique pour un indépendant. Une prévoyance adaptée vous permet d’affronter sereinement les aléas de la vie, sans compromettre votre activité ni votre avenir.
Chez Neva, nous vous aidons à construire une solution sur-mesure pour sécuriser votre futur professionnel et personnel.
03/25 : Loi Madelin vs PER : quelle solution pour votre retraite ?
Quand on est travailleur indépendant, préparer sa retraite n’est pas une option, c’est une priorité. Deux dispositifs majeurs permettent d’épargner tout en bénéficiant d’avantages fiscaux : la loi Madelin et le Plan Épargne Retraite (PER). Mais quelle solution est la plus adaptée aujourd'hui ? On fait le point.
1 - Loi Madelin : un dispositif historique pour les TNS Créée en 1994, la loi Madelin permet aux indépendants (artisans, commerçants, professions libérales...) de constituer une retraite complémentaire tout en déduisant les cotisations de leur revenu imposable.
🔹 Avantages :
Déduction fiscale immédiate sur votre bénéfice professionnel (plafonnée).
Épargne progressive, adaptée à vos revenus.
🔹 Inconvénients :
L'épargne est bloquée jusqu’à la retraite.
La sortie se fait uniquement en rente viagère (pas de capital disponible au départ à la retraite).
Dispositif un peu rigide par rapport aux nouveaux besoins de souplesse.
2 - PER Individuel : la nouvelle génération d’épargne retraite Lancé fin 2019, le PER (Plan Épargne Retraite) a simplifié l’épargne retraite pour tous les profils, salariés comme indépendants.
🔹 Avantages :
Déduction fiscale possible des versements volontaires, comme avec Madelin.
Sortie flexible à la retraite : en capital, en rente, ou un mix des deux.
Transférabilité facilitée : possibilité de regrouper anciens contrats retraite (Madelin, PERP…).
Sortie anticipée autorisée pour l'achat de la résidence principale.
🔹 Inconvénients :
Les frais peuvent être élevés selon les contrats (attention au choix du gestionnaire).
L’épargne reste tout de même bloquée (sauf cas de force majeure).
3 - Loi Madelin ou PER : que choisir aujourd’hui ?
Critères Loi Madelin PER Déduction fiscale Oui Oui Sortie en capital Non Oui Souplesse d’utilisation Limitée Très flexible Public cible Anciens contrats, indépendants classiques Tous profils (nouveaux et anciens indépendants) Achat résidence principale Non Oui (sortie anticipée possible) 👉 Aujourd'hui, le PER est souvent plus attractif, surtout pour ceux qui souhaitent plus de liberté au moment de la retraite. Les contrats Madelin existants restent intéressants, mais en cas de nouvelle souscription, le PER est devenu la solution de référence.
4 - Et concrètement, que faire ?
✔️ Si vous avez déjà un contrat Madelin performant : vous pouvez le conserver ou le transférer vers un PER si besoin de plus de souplesse.
✔️ Si vous démarrez votre épargne retraite : privilégiez directement un PER individuel.
Notre conseil chez Neva : ne choisissez pas au hasard. Chaque situation fiscale et patrimoniale est différente. Nous vous aidons à faire un choix optimisé, avec un vrai conseil sur mesure.
En résumé La loi Madelin reste efficace mais rigide.
Le PER apporte plus de flexibilité et d’opportunités fiscales et patrimoniales.
Se faire accompagner permet d’éviter les erreurs et de maximiser vos avantages.
Préparer sa retraite, c’est aujourd’hui. Neva vous guide pour construire votre avenir avec sérénité.
02/25 : Indemnités journalières, invalidité, prévoyance : êtes-vous vraiment bien protégé ?
Quand on est indépendant, tomber malade ou subir un accident peut avoir des conséquences financières immédiates. Contrairement aux salariés, votre protection sociale de base est souvent insuffisante pour compenser une perte de revenus prolongée. Alors, quelles garanties sont essentielles pour sécuriser votre avenir ?
Indemnités journalières : une couverture minimale
Le régime obligatoire (SSI ou autres caisses spécifiques) prévoit le versement d’indemnités journalières en cas d'arrêt de travail. Mais ces indemnités sont souvent plafonnées et inférieures à votre revenu réel.
👉 Exemple : pour un revenu annuel autour de 30 000 €, l’indemnité journalière peut ne pas dépasser 50 à 60 € brut par jour.
Le risque : un arrêt prolongé peut rapidement mettre en péril votre trésorerie et votre niveau de vie.
La solution : souscrire un contrat de prévoyance complémentaire pour augmenter votre indemnisation dès les premiers jours d’arrêt.
Invalidité : un risque trop souvent sous-estimé
En cas d’invalidité partielle ou totale, le régime obligatoire peut accorder une pension, mais elle est généralement modeste et soumise à conditions.
Le vrai danger : sans complément, il devient très difficile de maintenir votre niveau de vie si vous ne pouvez plus exercer votre activité.
La solution : opter pour un contrat de prévoyance intégrant un volet invalidité, qui vous verse une rente régulière adaptée à votre situation et à votre ancien revenu.
Prévoyance : la clé pour protéger votre revenu
La prévoyance n'est pas un luxe pour un indépendant : c'est une véritable assurance de survie économique.
Un bon contrat doit couvrir :
  • L’arrêt de travail (avec des indemnités journalières revalorisées)
  • L’invalidité (avec une rente adaptée)
  • Le décès (avec un capital versé aux proches)
Attention : toutes les prévoyances ne se valent pas. L’important est d’avoir des franchises courtes, des rentes calculées sur votre dernier revenu réel, et une indexation pour préserver le pouvoir d’achat dans le temps.
Conclusion : un investissement pour votre sérénité
En tant qu’indépendant, vous êtes votre propre protection sociale. Souscrire une prévoyance adaptée est un investissement essentiel pour sécuriser votre avenir personnel et professionnel, et faire face sereinement aux aléas de la vie.
Chez Neva, nous vous aidons à construire une solution personnalisée, en tenant compte de votre métier, de vos revenus et de vos besoins réels.
Envie d’en parler ? Contactez-nous : un simple échange peut tout changer.
Mutuelle & prévoyance collective
04/25 : Comment savoir si vos contrats sont toujours à jour ?
Depuis plusieurs années, la protection sociale d’entreprise est en constante évolution : réforme 100 % santé, nouvelles obligations conventionnelles, changements fiscaux… Pourtant, beaucoup d’entreprises continuent à fonctionner avec des contrats anciens, parfois inadaptés à leur situation actuelle. Alors, comment savoir si vos contrats santé & prévoyance collectives sont toujours à jour ?
1 - Vérifiez la conformité légale et conventionnelle
Le contrat respecte-t-il le régime responsable ? Un contrat responsable est nécessaire pour bénéficier des exonérations sociales. Il impose un cadre minimum de garanties et de plafonds.
Êtes-vous aligné avec votre convention collective (CCN) ? De nombreuses conventions imposent des niveaux de garanties minimaux en santé et en prévoyance. Ces niveaux évoluent régulièrement.
À faire : consultez votre convention collective et les dernières mises à jour pour vérifier que vos couvertures respectent bien les exigences.
2 - Analysez l’adéquation avec vos effectifs actuels
Votre contrat a-t-il été adapté à votre évolution ? Si votre entreprise a grandi, changé de statut, ou si vos catégories professionnelles ont évolué, vos contrats doivent être revus pour rester adaptés.
La répartition des cotisations est-elle correcte ? L'employeur doit financer au minimum 50 % de la cotisation santé. Toute évolution du périmètre salarial doit être suivie d'un ajustement.
À faire : réalisez un audit interne ou faites appel à un expert pour vérifier que la structure de vos contrats correspond toujours à votre organisation.
3 - Évaluez la compétitivité des garanties et des tarifs
Vos salariés sont-ils bien couverts ? Le marché évolue : des garanties autrefois standards peuvent aujourd'hui être dépassées. Vos salariés attendent des prestations modernes (téléconsultation, réseaux de soins étendus, second avis médical…).
Vos tarifs sont-ils compétitifs ? À garanties équivalentes, les écarts de cotisation peuvent être significatifs entre assureurs. Une mise en concurrence régulière permet de contenir vos coûts.
À faire : comparez au moins tous les 3 ans vos contrats avec d’autres solutions du marché.
4 - Vérifiez l'efficacité de la gestion et des services associés
Les délais de remboursement sont-ils rapides ?
Les outils digitaux sont-ils accessibles et performants ?
Les salariés sont-ils satisfaits du service client ?
Aujourd’hui, la qualité des services est aussi importante que le niveau des garanties. Un mauvais service nuit à la satisfaction et peut devenir un irritant RH.
À faire : recueillez les retours de vos collaborateurs et challengez votre assureur sur les services associés.
Conclusion Un contrat santé et prévoyance qui n'est pas à jour peut rapidement devenir un risque social et un surcoût financier pour votre entreprise.
👉 Notre conseil : réalisez un audit simple tous les 2 à 3 ans. Cela vous permettra de :
Vérifier votre conformité, Optimiser vos garanties, Mieux piloter votre budget.
Chez Neva, nous accompagnons les entreprises dans l’audit, l'optimisation et la mise en conformité de leurs dispositifs de protection sociale.
Envie de vérifier si vos contrats sont toujours à jour ? Parlons-en.
03/25 : Santé, prévoyance, retraite : les 3 piliers d’une politique RH solide
Dans un marché du travail tendu et concurrentiel, les entreprises doivent aujourd’hui aller bien au-delà de la rémunération pour attirer, fidéliser et engager leurs collaborateurs. La protection sociale (santé, prévoyance et retraite) constitue un levier stratégique majeur : un véritable socle de confiance sur lequel repose une politique RH moderne et attractive.
1 - Santé collective : le premier réflexe Proposer une complémentaire santé collective est devenu une évidence, d’autant plus que la loi l’impose depuis 2016 pour les salariés du privé.
Pourquoi c’est clé ? La mutuelle collective participe directement au bien-être des salariés en garantissant l’accès aux soins. Des garanties étendues (optique, dentaire, hospitalisation…) sont aujourd’hui perçues comme un minimum attendu.
L’impact RH :
Réduction du stress financier lié à la santé,
Amélioration de la satisfaction et de la fidélité,
Meilleure attractivité de votre marque employeur.
2 - Prévoyance collective : protéger contre les accidents de la vie La prévoyance est souvent moins visible... jusqu’à ce qu’un événement dramatique survienne. Elle couvre les risques lourds : incapacité, invalidité, décès.
Pourquoi c’est clé ? En cas d’arrêt de travail, d'invalidité ou de décès, vos salariés et leurs familles sont protégés financièrement. Un soutien essentiel pour traverser les coups durs.
L’impact RH :
Renforcement de l'engagement en montrant que l'entreprise prend soin de ses équipes,
Sécurisation financière pour les collaborateurs et leur famille,
Limitation du turnover et renforcement de l'image responsable de l'employeur.
3 - Retraite collective : anticiper, rassurer, fidéliser La question de la retraite devient un enjeu de plus en plus sensible, notamment pour les cadres et les profils à hauts potentiels.
Pourquoi c’est clé ? Avec la réforme des retraites et l’incertitude sur les régimes obligatoires, accompagner ses salariés dans la constitution d'une retraite complémentaire devient un vrai marqueur d'engagement social.
L’impact RH :
Anticipation des préoccupations long terme des salariés,
Fidélisation des collaborateurs stratégiques,
Différenciation forte auprès de profils exigeants.
Conclusion En conjuguant santé, prévoyance et retraite, vous offrez à vos équipes une protection complète, durable et rassurante.
Ce triptyque est aujourd'hui un standard pour toute politique RH ambitieuse, soucieuse de conjuguer performance économique et responsabilité sociale.
👉 Chez Neva, nous accompagnons les entreprises dans la construction de solutions sur-mesure, parfaitement alignées avec leur stratégie RH et leur budget.
Envie d’évaluer vos dispositifs actuels ou de renforcer vos avantages salariés ? Contactez-nous pour en parler.
02/25 : Remettre ses contrats d’assurance en concurrence tous les 3 ans ?
En matière de protection sociale (mutuelle, prévoyance, retraite supplémentaire), il est tentant de "laisser vivre" les contrats une fois mis en place. Pourtant, avec l'évolution rapide des besoins des salariés, des réglementations, et des conditions du marché, ne pas réévaluer régulièrement ses contrats peut coûter cher, en garanties comme en budget.
Alors, faut-il remettre ses contrats en concurrence tous les 3 ans ?
La réponse est claire : oui, et c’est même recommandé !
Pourquoi remettre ses contrats en concurrence ?
Suivre l’évolution du marché
Les conditions tarifaires et les garanties évoluent sans cesse. De nouvelles offres apparaissent, souvent mieux adaptées ou plus compétitives.
Éviter l’érosion progressive des garanties
Certains assureurs peuvent, au fil du temps, revoir discrètement certaines prestations à la baisse ou augmenter les franchises.
S’assurer d’un bon rapport qualité/prix
Votre entreprise doit bénéficier d'une couverture optimale, au meilleur coût, tout en respectant son obligation de proposer des garanties responsables.
Adapter vos contrats à votre effectif réel
En 3 ans, votre entreprise peut avoir évolué : recrutement, déménagement, changement de profils… Vos besoins initiaux ne sont peut-être plus d’actualité.
Pourquoi tous les 3 ans ?
Trois ans est une durée idéale :
  • Elle permet d’avoir assez de recul sur les comptes de résultats pour juger de la performance du contrat,
  • Elle reste suffisamment courte pour éviter que des conditions désavantageuses ne s’installent,
  • Elle respecte également les pratiques du marché sans apparaître comme de l’instabilité auprès des assureurs partenaires.
Le rôle du courtier dans cette démarche
Chez Neva, nous considérons que c’est notre rôle – et même notre devoir – de piloter cette remise en concurrence pour nos clients.
🔵 Suivi annuel de vos résultats techniques,
🔵 Évaluation complète de la qualité de services rendus (gestion, remboursements, hotline…),
🔵 Benchmark du marché et sollicitation des meilleurs partenaires si nécessaire,
🔵 Recommandations argumentées et alignées avec votre politique RH.
Vous restez maître de vos choix, mais nous vous donnons toutes les clés pour décider en toute clarté et sans pression.
Conclusion
Un contrat d’assurance n’est jamais figé.
Pour protéger vos salariés et votre budget, la remise en concurrence tous les 3 ans doit devenir un réflexe stratégique, dans une approche sécurisée et professionnelle.
Avec Neva à vos côtés, vous avez l’assurance de toujours bénéficier de la meilleure solution pour votre entreprise.